Editorial
Contre les crimes, une réponse citoyenne
10 journalistes parmi les 35 morts de Kaboul dans deux attentats suicides successifs le 30 avril. 10 journalistes de toutes nationalités, de toutes langues.... les assassins ignorent la diversité des cultures et des pratiques.
Véhicules de l’information déterminants pour la réflexion, les journalistes étaient particulièrement visés. L’obscurantisme ne supporte pas l’intelligence.
C’est le lendemain même qu’à Accra, au Ghana, l’UNESCO organisait une conférence internationale consacrée à la journée mondiale de la liberté de la presse, journée à laquelle l’UPF Internationale était conviée.
Une consœur m’interroge : "une conférence de plus ? Est ce bien utile ?"
Non, ce n’est pas simplement utile. C’est indispensable. Nous le répéterons autant qu’il le faudra : il faut agir, agir, et agir encore pour la liberté de la presse. Sans repos.
Il faut dénoncer sans relâche les menaces, les crimes, mais aussi la moindre des attaques contre cette liberté, parce ce qu’en la matière, il n’y a pas de "petit" délit. L’Unesco s’y emploie. Reporters Sans Frontières, présent à Accra, également. Et l’UPF n’est pas en reste. Nous y avons proposé de renforcer encore les efforts d’éducation critique aux médias dés l’école, afin que les réponses aux atteintes à la liberté de la presse soient le fait non seulement des journalistes, mais aussi de la grande masse des citoyennes et des citoyens. La réponse aux crimes contre l’information libre ne doit pas être seulement le fait des professionnels des médias, mais de toute la société.
Cet effort d’éducation est aussi un des éléments indispensables à la lutte contre les fausses informations : développer très tôt le regard critique des jeunes leur permettra de mieux discerner le bon grain de l’ivraie. Cette proposition a été reçue avec intérêt, et un travail commun avec l’UNESCO proposé.
L’UPF gagne chaque jour des espaces internationaux, et son image grandit de ces échanges.
Consacrées au thème "médias et migrations", nos assises d’Erevan, du 5 au 9 octobre, seront une nouvelle étape sur ce chemin
Jean Kouchner
Secrétaire général international
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A Accra (Ghana), l’UNESCO organisait les journées mondiales de la liberté de la presse. Deux journées pour renforcer la sensibilisation nécessaire sur cette question essentielle pour la démocratie et le progrès. Ces journées ont été d’une grande richesse, non seulement pour la participation internationale, mais aussi pour les différentes questions abordées.
Restrictions de la liberté sur internet, éthique du journalisme d’investigation, protection des journalistes en Afrique, Couverture de la corruption et des mauvaises pratiques politiques, questions de l’égalité hommes - femmes dans les médias, liberté de la presse dans les pays arabes... et bien d’autres thèmes majeurs ont été débattus pendant les deux journées officielles et les deux jours supplémentaires d’événements autour du sommet.
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Le sport occupe une place centrale dans les sociétés modernes. Il est donc devenu un sujet qu’aucun média ne peut ignorer. Sa couverture pose aux journalistes des problèmes éthiques qu’ils ne peuvent ignorer.
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L’Union de la presse francophone section de Djibouti, a célébré le 3 mai à l’Institut des Etudes Diplomatiques du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, la journée mondiale de la liberté de la presse.
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Les 20 et 21 avril à Arad, la Section Roumanie de l’UPF a participé, en tant que partenaire, aux travaux du Congrès international de l’histoire de la presse, dédié cette année au Centenaire de l’Etat roumain moderne. Plus de cent intervenants – journalistes, historiens, chercheurs – ont relevé le rôle de la presse et des journalistes pour la réunification du pays après la Grande Guerre. La Section roumaine de l’UPF a été représentée par sa secrétaire générale, Daniela Coman, et deux membres : Carmen Ionescu et Marian Petcu.
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A l’occasion des célébrations de la journée mondiale de la liberté de la presse, l’UPF-Maroc a organisé le 2 mai une conférence sur le droit d’accès à l’information et la démocratie participative. Partenaires de la rencontre : le ministre de la culture et la communication et celui des relations avec le parlement et de la société civile.
Le débat était animé par Nadia Salah, directrice des rédactions au groupe EcoMedias.
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Le coup d’envoi des activités marquant la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse a pris la forme d’un match de football entre la section camerounaise de l’UPF Et l’Institut Africain d’Informatique, représentation du Cameroun. Le match fort disputé s’est achevé par un score de parité 3 buts partout. Devant un public enthousiaste d’un demi millier de spectateurs. Au-delà du football, ce match résultait aussi des convergences entre les medias Et les TIC.
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La section de l’UPF du Val d’Aoste vient de publier son journal « Le forum francophone », dans lequel nous relevons un bilan riche en activités. Elle recevait, notamment au mois de décembre, Jean Pierre Molliet, vice-président de l’UPF et président de la section suisse, pour la présentation de son livre « Les événements qui ont modelé l’histoire jurassienne" lors d’une veillée francophone. Le bilan des activités avait été dressé lors d’une assemblée le jeudi 19 avril qui avait également validé les comptes de la section.
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Une campagne mondiale en faveur du photojournaliste égyptien Mahmoud Abou Zeid a été lancée sur les réseaux sociaux par Reporters sans Frontières. Détenu depuis 2013 pour avoir couvert la dispersion sanglante d’un rassemblement pro-Morsi au Caire, Shawkan, de son pseudonyme, risque la peine de mort. La mobilisation pour tenter de contrer la répression du régime Sissi doit être relayée dans 12 pays
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La liberté de la presse s’est encore dégradée dans le monde l’an dernier, et le climat de haine à l’encontre des journalistes qui se développe notamment en Europe et aux Etats-Unis menace les démocraties, s’inquiète l’ONG Reporters sans frontières dans son rapport annuel publié mercredi.
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Au moins 16 journalistes ont été agressés en couvrant les manifestations antigouvernementales à Erevan, du 13 au 23 avril 2018. Reporters sans frontières (RSF) condamne ces actes de violence et demande aux autorités de ne pas les laisser impunis.
L’Arménie occupe la 80e place sur 180 dans le Classement mondial de la liberté de la presse 2018, établi par RSF.
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Arménie : des inquiétudes ont été exprimées par certain(e)s adhérent(e)s à propos de la tenue des 47e assises internationales à Erevan. Dans l’état actuel de la situation, qui va en se clarifiant, nous confirmons que toutes les démarches engagées pour l’organisation des assises, sur le thème "Médias et migrations" se poursuivent. Les dates retenues restent fixées du 5 au 9 octobre.
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Un journaliste professionnel peut contribuer à la résolution des conflits, explique Martin Faye, représentant de la Fondation Hirondelle au Mali. Voici comment
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Le réseau des Journalistes pour l’Humanitaire et le Développement Durable du Tchad, membre de la plateforme des journalistes du G5 sahel pour la lutte contre l’extrémisme violent et la consolidation de la paix, en partenariat avec l’UE, RENJED ET l’UNICRI, a organisé un atelier de restitution et de formation des journalistes tchadiens, sur la prévention des conflits, la consolidation de la paix et la lutte contre le terrorisme, mardi 10 avril 2018 à la maison des médias du Tchad.
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Le président de la République a entrepris de légiférer sur plusieurs domaines des médias et de l’information : loi sur la fiabilité de l’information, réforme de l’audiovisuel public, réforme de la loi du 30 septembre 1986, du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et adaptation de la directive européenne Service des médias audiovisuels (SMA), réforme de la loi Bichet et de la régulation de la distribution de la presse.
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L’Organisation Internationale de la francophonie (OIF), en collaboration avec la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL), organisait, lundi 16 avril 2018, une table ronde de trois jours autour de l’autorégulation des médias en ligne en Haïti. Cette table ronde était l’occasion pour les professionnels de médias et les juristes de confronter les pratiques en vigueur en Haïti à celles d’autres pays de l’espace francophone grâce à la présence de professionnels venus de la Tunisie, de la Côte d’Ivoire et de la Gambie.
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La Section haïtienne de l’union internationale de la presse francophone (SHUPF) vient d’élire un nouveau comité à sa tête suite à une Assemblée générale organisée le samedi 21 avril 2018.
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C’est un outil de veille à la qualité du travail des journalistes. Le Code d’éthique et de déontologie de l’Olped (Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie) a été remis jeudi dernier, aux organisations professionnelles des médias.
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La presse francophone en général, et française en particulier, a emprunté plus qu’elle ne pense aux concepts anglo-saxons, mais où se niche donc, en retour, sa contribution aux évolutions du journalisme ?
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20 millions d’Africains paieront des abonnements pour de l’information en ligne au cours de l’année 2018. Cette information a été communiquée par le cabinet Deloitte dans l’édition 2018 de ses prévisions pour l’Afrique en tech, médias et télécoms. Le document, récemment publié par le leader mondial de l’audit, a fait intervenir plus de 15 000 spécialistes.
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Et si la « conversion numérique » était un piège mortel pour les journaux ?, s’interrogeaient les fondateurs du magazine XXI dans un manifeste publié en 2013. Et si l’écosystème numérique était le fossoyeur de la presse francophone au Maroc ?
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Les femmes sont citées trois fois moins que les hommes au Québec, selon un dépouillement de trois grands quotidiens montréalais. Comment peut-on briser ce plafond de verre et atteindre la parité à travers nos médias ? En France, il a fallu une loi pour changer les choses.
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L’appel à candidature pour l’édition 2018 du Migration Media Award (MMA) est désormais ouvert, et les journalistes intéressés ont jusqu’au 15 mai 2018 pour soumettre leur candidature.
Financé par l’Union Européenne (UE), le concours récompensera, pour son édition 2018, 48 travaux publiés. Les promoteurs du concours exigent que les travaux soumis soit le résultat « d’enquêtes approfondies, non sensationnalistes, et qui contribuent à équilibrer le narratif sur la migration, en le rendant plus nuancé et moins polarisant et qui s’appuient systématiquement sur des preuves ».
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Par Antoine Milette-Gagnon et Simon Tardif
La francophonie moderne échoue à protéger la langue française au Québec.
Le fait français au Québec ne demande qu’une chose : une défense excessive, sans condition. L’heure du dialogue n’est plus la nôtre ; le temps de la plume d’acier doit nous réengager.
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